UN CONTEXTE GLOBAL FAVORABLE

La bioéconomie apparaît aujourd’hui comme une priorité à l’échelon régional, national, européen et international.

Depuis 2017, la Région Grand Est a fait de la bioéconomie l’un des piliers majeurs de son développement économique. En concertation avec les acteurs de la filière, elle a élaboré une stratégie bioéconomie, votée fin 2019, au service de la croissance et de la compétitivité des entreprises de son territoire.

Cette stratégie ambitionne de faire du Grand Est l’un des leaders européens de la bioéconomie. Elle vise à répondre durablement aux besoins les plus essentiels des habitants (se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer), mais aussi agir contre le réchauffement climatique et créer des emplois non délocalisables sur le territoire. Objectif : réconcilier développement économique et transition écologique.

La feuille de route 2019-2022 pour le développement de la bioéconomie dans le Grand Est se base sur 5 priorités:

 Mettre en place des stratégies énergétiques à l’échelle locale

 Développer des bioraffineries territoriales

 Déployer une agriculture durable pour produire mieux et plus

 Des biomatériaux pour construire et rénover les bâtiments

 Une alimentation avec des ingrédients biosourcés, des emballages durables et une traçabilité accrue

La France a fixé en 2017 un cadre de développement durable de la bioéconomie, cohérent avec les ressources de notre territoire et ses besoins, en évitant toute surexploitation. Cette stratégie a été suivie en 2018 d’un plan d’action décliné en cinq axes :

  • Améliorer la connaissance
  • Promouvoir la bioéconomie et ses produits auprès du grand public
  • Créer les conditions d’une rencontre de l’offre et de la demande
  • Produire, mobiliser et transformer durablement des bioressources
  • Lever les freins et mobiliser les financements

La Commission européenne a présenté le 11 octobre 2018 un plan d’action révisé pour « une bioéconomie durable et circulaire » au service de la société, de l’environnement et de l’économie en Europe. Cette stratégie, destinée à promouvoir un secteur « susceptible de créer un million de nouveaux emplois verts d’ici à 2030 » réactualise celle adoptée en 2012 sous l’intitulé « Innover pour une croissance durable : une bioéconomie pour l’Europe ». 

Pour orienter ce nouvel effort collectif, la Commission a lancé en 2019 14 mesures concrètes axées sur trois objectifs-clés :

  • Développer et renforcer les « biosecteurs », débloquer les investissements et les marchés
  • Déployer rapidement la bioéconomie dans toute l’Europe
  • Comprendre les limites écologiques de la bioéconomie

La bioéconomie répond à bon nombre des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 25 septembre 2015, à l’instar de :

  • « L’amélioration de la nutrition et la promotion de l’agriculture durable » 
  • « Le recours aux énergies renouvelables »
  • « La promotion d’une infrastructure résiliente, et d’une industrialisation durable » 
  • « La lutte contre le changement climatique »