Projet Adage

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Une alimentation plus durable, locale et de qualité en Grand Est !

 

C’est dans le cadre du Salon International de l’Agriculture que Franck Leroy, Président de la Région

Grand Est, et les représentants des Conseils Départementaux des Ardennes, de l’Aube, de la HauteMarne, de la Marne, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle, des Vosges et la Collectivité
européenne d’Alsace (CeA) ont signé la Charte pour une alimentation durable et autonome en Grand
Est, en présence de Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

 

Cette Charte s’inscrit dans le plan d’action du programme ADAGE (Alimentation Durable et Autonome
en Grand Est) qui a été voté en séance plénière de la Région Grand Est en juin dernier, au titre de l’axe
4 : créer une dynamique collective vertueuse. La Charte sera déclinée en actions concrètes sur les
territoires.

 

Les signataires s’engagent à œuvrer de concert pour améliorer l’offre en produits durables et locaux

de qualité dans la restauration collective.
Ce programme se décline en cinq axes majeurs, avec l’ambition de proposer un nouveau modèle au
service des filières agricoles du Grand Est et des consommateurs :

 

1. Soutenir les filières de proximité.

> Renforcer et améliorer la compétitivité des filières en proximité pour développer une agriculture
durable et de qualité en créant de la valeur ajoutée dans les exploitations agricoles.
Exemples : projets d’installation, de production, de transformation, de commercialisation ancrés
sur les territoires.

2. Faciliter les initiatives et dynamiques territoriales.

> Permettre l’approvisionnement en produits locaux de qualité pour la restauration collective dans
une démarche mutualisée et territorialisée.
Exemples : soutien aux projets de production et de transformation sur les territoires,
accompagnement à l’installation et à la diversification des producteurs, déploiement d’outils
mutualisés…

> Favoriser le regroupement des acteurs dans une démarche de projet à long terme.

3. Identifier l’offre et organiser les filières pour répondre aux demandes de la restauration
collective.

> Développer l’approvisionnement en produits locaux de qualité répondant aux attentes et
besoins des acteurs de la restauration collective publique comme privée.
Exemples : cartographie des acteurs, stratégie logistique, développement de maillons

intermédiaires utiles, etc.

4. Eveiller, informer et former les acteurs et les consommateurs.

 > Améliorer les connaissances sur les filières alimentaires locales afin notamment de les développer
et de renforcer la confiance entre consommateurs, citoyens et
producteurs/transformateurs/distributeurs.

 > Accompagner les changements de pratiques dans les cuisines par la formation, par des soutiens
techniques et logistiques ou encore par des actions de mise en relation.

5. Favoriser la solidarité et la citoyenneté alimentaire.

> Accompagner la structuration des pratiques à forte utilité sociale et environnementale en faveur
d’un mode d’alimentation plus sain, solidaire et accessible à tous.
Exemples : soutien aux initiatives citoyennes et entrepreneuriales en faveur d’une alimentation
durable de qualité, développement de la coopération au travers de projets portés par les acteurs
de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) pour re-territorialiser le système alimentaire et favoriser la
création d’emplois.